Un courant d'air dans le crâne, pièce de M. Mattéï,

 

Un courant d'air...

L'histoire : une mère enferme ses deux fils pour les protéger d'un dehors qui lui fait peur. Les deux fils chercheront à se libérer. Ils n'y parviendront pas.

 

Cette pièce sera l'enjeu d'un riche dialogue avec les acteurs tunisiens qui verront au-delà d'une affaire de famille, l'histoire d'une mère patrie étouffant sa jeunesse, privant son peuple de liberté et de futur. Comment en sortir ? Ou comment entrer dans l'arène ?

 

La jeunesse tunisienne a besoin de retrouver confiance en elle et de croire en sa puissance et son invention pour créer le futur.

 

Lorsqu'un pays est plongé dans le marasme, on peut toujours essayer d'émigrer ; lorsque la planète entière est menacée, on n'a pas l'option d'aller vivre ailleurs. Si l'on ne veut pas se résigner à la régression, pour soi-même comme pour les générations à venir, on doit essayer d'infléchir le cours des choses. Amin Maalouf

 

UTOPIE

 

La société civile tunisienne vit une expérience inédite, difficile et incroyable.

Forte de sa tradition, et puisque tout est à recomposer, la Tunisie peut chercher une modernité à sa mesure, non "subie". Le choix lui est donné d'être auteur d'un changement sur une grande échelle Temps.

L'Europe ne peut rester spectatrice. Sera-t-elle "sérieusement" à l'écoute des débats provenant de cet autre côté de la Méditerranée ?

 

Sans attendre les grands changements, toutes les tentatives d'échanges sont déjà porteuses d'un meilleur et d'un "vivre ensemble" qui transcendent les questions de générations, les frontières et les cultures.

 

La pièce Un courant d'air dans le crâne est jouée en langue française, (pensée, répétée et jouée dans cette langue). Par cette pratique, le capital bilingue - dont les tunisiens sont héritiers - naturellement trouvera à s'enrichir.

 

Un Colloque : 17, 18 avril 2014 entre les deux Ecoles, ISAD-ENSATT. Ce sera la seconde étape de la coopération.

 

 

Paris-Tunis, Tunis-Paris, "concentré" des rencontres de Françoise Coupat, sur les deux rives, raconté sous forme de chroniques pour la scène.

"Mes chroniques, auxquelles j'ai mêlé des morceaux d'improvisations avec des acteurs de l'Isad, des dessins de presse de Willis FromTunis (Nadia Khiari), des séquences vidéos et de la musique jouée sur le plateau...tentent de décrire ce que j'ai partagé (ou pas !), et fabriquent une parole théâtrale où nous nous invectivons...nous nous demandons des comptes, nous voulons quelque chose les uns des autres. Nous nous rencontrons.

 

Férid du Publinet, Hamza le vendeur de citrons mais aussi Tonino, photographe, peintre, et photographe de rue, Rose de la Librairie, ceux de l'hôtel La Maison Dorée, plaque tournante des globe-trotteurs, journalistes, chercheurs en musique, cinéma...Tout ce monde fabrique une cosmogonie, une communauté internationale, provisoire et nomade où il n'y a pas de "entre-nous", mais du don, de la solidarité, de la création." F. C.

 

L'Europe culturelle et la Tunisie culturelle