MAI 2016 - TUNIS

Ce conte du citoyen, qui cherche à ennoblir la geste « politique » - en rappelant que les humains, de tout temps, ont pratiqué l'assemblage - est aussi un merveilleux outil pour questionner la démocratie. Il invite au dialogue, à la participation, à retrouver le statut de citoyen et à « ranger les couteaux ». L'auteur a écrit cette histoire pour la jeunesse et...lecteurs de tous âges.

 

Nous avons le désir que ce texte (accompagné de débats et rencontres), soit de plus en plus lu, représenté, transposé dans des écoles, des universités, théâtres... aussi bien en France qu'en Tunisie. 

 

 

 

Des humains, assembleurs, passionnés d'assemblages et d'assemblées, c'est ce dont il est question dans ce texte. De la Grèce à nos Républiques, les humains fabriquent de "la chose publique", ils disputent de la manière de "tenir ensemble". Cette invention de la politique, d'éclats en tempêtes, d'assemblages en désassemblages, place l'homme au centre de l'action, acteur de ce qui se transforme. 

 

Le livret "La Chose publique ou l'invention de la politique - Histoire pour lecteurs de tous âges",  a été conçu pour être lu, et dit publiquement - "l'affaire de tous, dans une langue pour tous". 

 

Sa toute fraîche traduction en arabe dialectal par l'acteur Majd Mastoura, offre un nouveau partage auprès de publics les plus larges.

 

La Manouba Tunis invite

 

le politologue et auteur

 

Philippe DUJARDIN

 

pour deux conférences-rencontres

 

Lundi 30 mai (10H-12H) - à L'ISAMM - Institut Supérieur des Arts Multimédia de la Manouba - "Du langage académique au langage de la fable"

 

 

Mardi 31 mai (9H30-12H) - à ISHTC - Institut Supérieur d'Histoire de la Tunisie Contemporaine - " La Chose publique, objet carrefour. Entre science politique, histoire, anthropologie.

 

Modération : Kmar BENDANA, historienne

Lectures : Yosra AMOURI et Françoise COUPAT

Captation vidéo : Slim BELHIBA

 

CONTACTS :  52 99 13 47

 

 

 

Une expérience coopérative, interdisciplinaire, réunissant un politologue, une historienne et une metteur en scène. Et un traducteur.    

 

C’est de la mise en spectacle du texte de Philippe Dujardin, La Chose Publique ou l'invention de la politique, par Françoise Coupat, à Lyon, en novembre 2015, qu'est née l’idée de le donner à Tunis, ou en d’autres lieux de la Tunisie. Parce que la lecture d’un tel texte, en langue française, par 7 étudiants tunisiens, attestait de son effective mise en résonance avec la situation politique inédite de la Tunisie. (Kmar Bendana).

 

Le dispositif théâtral s’est fait, dans un premier temps, vecteur d'un questionnement sur les propriétés de l’une et l’autre langue. La traduction en arabe dialectal (commandée par l'acteur Majd Mastoura), est, désormais, l’étape qualitative indispensable à une transposition pour autoriser l'adresse vers le plus grand nombre.  L’auteur du texte a cherché, comme son traducteur cherche à présent, une langue qui puisse s’adresser à tous, et fasse entendre, sur le ton de la fable, les conditions du “Laisser les couteaux aux vestiaires ”.

 

Le projet a trouvé un soutien institutionnel à l'Université de La Manouba, hébergeant un Institut des Arts multimédia et un Centre culturel capables de fournir des terrains d'expérimentation pour les étudiants. Sont en cours, des transpositions du texte, par des étudiants en réalisation audio-visuelle ; en mars, un workshop sera suivi d'une restitution sous la forme d'une lecture spectacle appelée à voyager dans d’autres universités ou centres culturels.

 

Entre culture historique, commentaire littéraire, observation de l'histoire en train de se faire, adaptation par l'image, le dessin ou autre expression, ce texte pourrait bien jouer un rôle de lien entre institutions scolaires ou universitaires de part et d’autre de la Méditerranée.